29/10/2004
20/10/2004
19/10/2004
dans le cadre de la semaine du mauvais goût, organisée par le blog de fluctuat, AEIOU, j'ai fait ce petit .gif, proposé mais pas encore accepté.
c'est vrai que je me suis pas foulé après tout, mais n'est-ce pas ça, la vraie vie d'un net.artist ?
GUERISON
18/10/2004
entendu hier soir :
"- j'étais dans l'avion, et un type a marché sur mon téléphone portable. résultat, l'écran est tout foutu, je peux plus me servir de ce truc.
- mais tu peux plus recevoir d'appels ?
- ah si, je peux appeler et répondre, mais c'est tout."
vers quel point d'aberration on se dirige ?
imaginez cette conversation il y a 10 ans.
16/10/2004
10/10/2004
il y a plusieurs choses que je ne supporte pas, mais je pense que la pire de toutes, c'est discuter avec un artiste "classique".
combien de temps il va falloir pour que le masochisme de l'apprentissage des techniques s'évanouisse enfin dans les limbes du puant passé ?
à parler avec un pianiste, un peintre ou que sais-je, on dirait qu'ils la portent comme une médaille leur putain de technique. comme si l'exploit de maîtriser son corps avait plus d'importance que celui de maîtriser son esprit et sa créativité. qui retire une fierté à se souvenir de tête de tous les numéros de téléphone de son repertoire au lieu de faire appel à sa carte SIM ? personne à ma connaissance.
alors pourquoi nous faire chier avec la soit-disante prouesse de frapper un clavier avec ses dix doigts ou se casser le cul avec des pigments de couleurs quand tout ça peut être reproduit 100 fois plus vite avec un ordinateur pour enfants ?
dans le cadre des arts numériques, il existe une tribu de déchets de l'ancien monde, branchée mais lamentablement archaïque, qui raisonnent exactement de la même manière : ce sont les codeurs. regroupés en sectes hermétiques, ils passent leur temps à s'auto-congratuler d'aligner des signes cabalistiques dont la compréhension nécessite autant de temps que l'apprentissage d'une suite pour piano de Schoenberg et non content de se faire chier eux-mêmes, ils trouvent utile de mépriser le reste du monde qui a eu l'outrecuidance de vivre au lieu de crever pour la cause.
maîtrise des interfaces ? invention ? courage ? conscience ? percussion des idées ?
vous ne trouverez rien chez les codeurs. tout au plus des milliers d'heures de déboggage. comme si des arts "majeurs" originaux, ils n'avaient gardé que le désir de souffrance, sans même plus l'excellence de l'art.
doit-on les enfermer dans une pièce secrete et les laisser concevoir les techniques qui nous permettront à nous de créer sans l'entrave de la technique ?
non, il semblerait qu'on préfère les exposer dans les centres d'art.
pourquoi pas... mais alors invitons aussi les ingénieurs qui conçoivent la peinture à l'acrylique, les fabriquants de papier sur lequel sont écrits les romans... et n'hésitons pas à remettre des prix aux cartes SIM !
08/10/2004
Nouvelle attaque juridique contre les utilisateurs de P2P et nouvelle manoeuvre pathétique de contrôle des réseaux.
Garder la plus grosse part du gateau le plus longtemps possible, user au maximum une puissance juridique démesurée, démontrer par A+B au consommateur qu'on ne lui demande pas d'aimer la musique mais de la payer, déresponsabilisation du citoyen, traite de l'artiste comme une vache à lait, de l'oeuvre comme un produit de consommation jetable, criminalisation de l'échange, voici les précepts des multinationnales du disque en association directe avec les sociétés de perception des droits d'auteurs, SACEM en tête.
[à propos de SACEM/SACD d'ailleurs, j'en profite pour dévoiler une vérité peu connue du mode de fonctionnement de cette pieuvre illégale. comme chacun sait, les employés de ces sociétés sont réparties sur tout le territoire français, avec à la tête de chaque zone, ce qu'on appelle des directeurs "régionaux". pour ce qui est de leur rémunération, ces directeurs ont une particularité inscrite à leur contrat : 1- ils touchent une somme fixe, leur salaire quoi 2- ils perçoivent un pourcentage sur les sommes perçues lors des recouvrements de droits d'auteur. en gros, cela signifie que plus ils iront faire chier les associations non-subventionnées pour leur faire cracher de l'argent, tout ça pour avoir eu l'outrecuidance de diffuser de l'art, plus ils seront payés. cette technique de la carotte appliquée au recouvrement des droits d'auteur est non seulement abjecte, elle est aussi parfaitement inhumaine, tant aucune négociation n'est possible autre que le pot de vin et le graissage de pattes réservé aux structures importantes. je tiens ces informations directement d'un des directeurs en question, qui a eu la faiblesse de s'étendre sur ce qui était jusque là quelque peu secret.]
le P2P sera bientôt légal, car nos vies seront inscrites dans un forfait global d'existence.
dès la naissance, vos parents souscriront un abonnement à vie, ou bien de 30 ans, ou 50 ans, et celui-ci incluera tout, du travail au logement, du téléphone au cable, de la carte orange aux mutuelles de santé, de l'équipement hi-fi aux loisirs, le tout produit par la même multinationale tentaculaire, laquelle pourra difficilement s'empêcher de diffuser sa propagande sur les médias qu'elle vous fournira et qu'elle contrôlera aussi.
quand nous arriverons à ce moment de l'histoire des sociétés, les vrais combats auront lieu sur le terrain juridique, dans les négociations complexes avec les services de résiliation.
et les renégats seront des héros.
05/10/2004
